A l'occasion de la remise du premier Prix Emilie Gourd lors des 100 ans du journal, Judith Monfrini a interviewé les deux lauréates, Clothilde Faas et Marine Pasquier.
LE PRIX EMILIE GOURD
chronique féminista-voyageuse
Le fleuve des oiseaux peints
14-03-2013 C.M.
Kilomètres après kilomètres, des éléments surgissent. Nous sommes en Uruguay depuis trois jours, je rencontre Carlotta à Montevideo. On parle du président du pays, José Mujica. Elle dit "Il n'est...
LireCross the border
Je vous avais dit que la douane restait discrète ? J'aurais dû me douter que ça n'annonçait en rien l'abolition des frontières. Car bien sûr, au bout du "transit à…
Chambre froide
Sous l'air conditionné par 10.000 mètres d'altitude, il fait frais. Dans l'avion juste devant moi, un jeune homme panique. Ses mains tremblent légèrement, il croise et décroise les doigts, se…
Négociations
Comment décide-t-on de partir deux mois en Uruguay à vélo avec sa mère ? On ne décide pas vraiment. Ou en tous cas, pas moi.Dans ma vie, la plupart des négociations…
Biométrie
J'habite un petit village en altitude. C'est l'hiver et, ces jours-ci, la neige se transforme en soupe.Première étape du voyage, j'enfile mes bottes de caoutchouc fourrées, des traces de boue…
nos liens
Daughters of the dust
- Détails
- Écrit par REDACTION
L'Espace Saint-Gervais poursuit son cycle L'Image et le sacré, intitulée Combats de femmes avec la projection d'un film inédit en Suisse Daughters of the Dust (Julie Dash, 1991, USA, 1h52), inscrit par la Librairie du Congrès au Registre national du film américain.
La projection sera suivie d'une conférence intitulée Les filles de la poussière : une rencontre spirituelle africaine et américaine, donnée par Anne Crémieux, maîtresse de conférences à l’Université de Paris Ouest Nanterre; auteure de Les Cinéastes noirs américains et le rêve hollywoodien, L’Harmattan, 2004.
Situé en 1902 au sein d’une famille de paysans gullah, peuple noir américain des îles de Caroline du Sud, Daughters of the Dust fait la lente chronique de leur préparation à l’immigration vers le continent et ses opportunités, symbolisés par la présence d’un photographe invité à consacrer ce moment pour les générations futures. Cette décision divise la famille, les aïeuls tentant de prévenir leurs enfants et petits-enfants des dangers de la société moderne, que les spectateurs savent hautement raciste, à l’époque où le Ku Klux Klan est en plein essor. Dans cette société matriarcale, ce sont les femmes qui dominent le débat et qui occupent le centre de l’écran, tout en laissant entrevoir une société où les hommes ne sont ni impuissants, ni absents.
Julie Dash présente une communauté déchirée entre tradition et modernité, entre christianisme et spiritualité yoruba, importée d’Afrique et transformée par l’expérience de la diaspora noire. La caméra d’Arthur Jafa capture cette spiritualité humaine dans la nature qui les entoure, et que les hommes et les femmes transforment de leur présence, de leur art et de leur histoire.
Date: Samedi 26 janvier 2013 à 14h
Lieu: St-Gervais Genève Le Théâtre, rue du Temple 5, 1201 Genève
Réservations et billetterie : 022 908 20 00
Vidéos de l'émiliE
- 1
- 2
- 3
Regards sur UN TRAMWAY
La Comédie de Genève vous…
Regards sur PARAdistinguidas
Regards croisés sur le spectacle…
Regards sur LE MYSTERE DU BOUQUET DE ROSES
Regards croisés sur le spectacle…
Regards sur COMME UN VERTIGE
Regards croisés sur le spectacle…
Regards sur KATHARINA
Regards croisés sur le spectacle…
Regards sur DRAMES DE PRINCESSES
Regards croisés sur le spectacle…
Regards sur MARY STUART
Regards croisés sur cette figure…
Regards sur le féminisme
Interviews croisées sur la thématique…