LE MOUVEMENT
chronique féminista-voyageuse
Le patron est une femme
15-01-2015 Joëlle Rebetez
HAGURUKA UHANGE LTD. «C’est le nom que j’ai choisi pour mon entreprise, explique Fatuma Uwimana. Car mon entreprise, c'est ma vie et "haguruka uhange", ma philosophie de vie.» Huguruka uhange,...
LireFemmes de foot!
«Sais-tu que l’entraîneur de l’équipe rwandaise de football féminin est une femme ?» me lance l’un des coaches du fitness à l’Hôtel Serena. Non, je l'ignorais. Et d’ailleurs, pour être tout…
Road feminism
Ce jour-là, une semaine exactement après mon arrivée à Kigali, mon reportage sur le thème des femmes entrepreneures débute avec l’interview de Vestine Mukeshimana, 34 ans, pionnière dans le domaine…
A l'imprimerie
Lorsqu’on séjourne à Kigali pour affaires et qu’on est amené-e à nouer de nombreux contacts, impossible de déambuler sans un laptop sous le bras, un smartphone à portée de main…
Réveille-toi et innove !
Cet été, l'auteure a séjourné pendant plusieurs semaines à Kigali, capitale du Rwanda, dans le but de réaliser un reportage sur le thème des femmes entrepreneures. Partie avec son anti-moustique…
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ailleurs
En Inde, le collectif #MakeLoveNotScars lance de faux tutoriels de beauté pour dénoncer les attaques à l’acide qui défigurent les femmes. Chaque année plus d’un millier en sont victimes.
Aujourd’hui, quelle jeune fille ne suit pas les précieux conseils de Zoella ou de Miss Glamorazzi distillés sur Youtube pour savoir comment mettre du mascara ou quel vernis rendra «sexy sans verser dans la vulgarité» selon les bonnes paroles de Cristina Cordula. Parodiant ces grandes prêtresses du bon goût, une association indienne a décidé de mettre en scène des femmes victimes d’attaques à l’acide. Sur la vidéo, on y voit Reshma qui met du rouge à lèvres. L’image est terrible parce que la jeune femme a perdu un œil, sa peau est en partie arrachée, ses traits sont déformés et pourtant Reshma reproduit les gestes de ces vlogueuses pour être plus belle.
Si le collectif a lancé cette campagne-choc sur les réseaux sociaux, c’est pour montrer les conséquences de ces agressions. Physiques d’abord, puisque les victimes perdent leur visage d’avant et souffrent effroyablement (perte de la vue, de l’ouïe et du toucher, brûlures, infections…) et psychiques ensuite parce qu’elles vont devoir vivre avec cette apparence sous le regard des autres. Il s’agit aussi de dénoncer la facilité avec laquelle les agresseurs peuvent se procurer de l’acide. Une pétition a été mise en ligne sur leur site pour demander aux autorités que l'acide sulfurique ne soit plus en vente libre.
L’initiative #MakeLoveNotScars a reçu de nombreux appuis du monde entier et pourrait devenir une ONG afin de soutenir de manière concrète ces femmes en leur apportant une aide médicale, légale et en créant les conditions de leur réintégration dans la société.
Après la Suède, le Royaume-Uni intègre le genre neutre dans les pages du dictionnaire, suivant en cela une pratique déjà en usage dans la société britannique.
Le célèbre Oxford English Dictionary (OED) vient d’inclure dans ses pages le terme neutre de Mx qui rejoint les titres de civilité de Mr, Mrs, Ms ou Miss et dont il donne la définition suivante:
Mx (nom) : un titre utilisé avant le nom de famille d’une personne ou son nom entier par ceux qui préfèrent éviter de spécifier leur genre ou par ceux qui ne s’identifient pas en tant qu’homme ou femme.
Interrogé par le Sunday Times, Jonathan Dent, le rédacteur en chef adjoint du dictionnaire Oxford explique la raison de ce choix en disant que la langue anglaise s’adapte aux besoins du public. L’idée est que «les gens utilisent le langage de manière à ce qu’il leur corresponde plutôt qu’ils ne le laissent leur dicter leur propre identité». Il précise encore que les mots nouveaux qui font leur entrée dans leur dictionnaire doivent être populaires, c’est-à-dire largement répandus, comme c’est le cas dans de nombreux documents officiels, qu’il s’agisse du permis de conduire ou des comptes en banque. Depuis deux ans, le terme de Mx est très utilisé d’où sa logique entrée dans l’OED.
S’inspirant du modèle suédois, l’OED a mis moins de temps pour officialiser le titre de civilité neutre : en effet le mot “hen”, ne désignant ni le masculin ni le féminin, est utilisé depuis les années 1960 en Suède, mais n’a fait son entrée dans le dictionnaire de l’Académie du pays qu’en avril dernier.
Si le terme lui-même permet de désigner plusieurs identités de genre, rompant avec la bicatégorisation homme/femme, ce qui constitue un léger mieux, encore faudrait-il que la société dans son entier cesse de discriminer les personnes qui ne sont pas cisgenres et là, nous n’y sommes pas.
Photo DR
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