updated 8:25 PM CEST, Apr 25, 2016

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Une pétition pour l'égalité salariale

15-12-2015 REDACTION - avatar REDACTION

Force est de constater que le nouveau Conseil fédéral ne montre pas l’exemple en matière de représentation homme/femme et reste en retrait en matière d’égalité salariale. Sa proposition, actuellement en...

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Salope!, l'expo

21-12-2015 Nathalie Brochard - avatar Nathalie Brochard

L’Université Libre de Belgique vient de proposer une exposition consacrée au mot « Salope ! ». Chargé de sens divers, il recouvre une histoire des pratiques sociales, culturelles et des représentations, des fantasmes...

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Genre&Féminismes

Une pilule pour doper la libido féminine…

10-12-2015 Andrée-Marie Dussault - avatar Andrée-Marie Dussault

Les sociétés pharmaceutiques rivalisent d'ardeur pour mettre sur le marché une pilule qui stimulerait le désir sexuel chez les femmes. Sprout Pharmaceuticals a déjà obtenu le feu vert pour la...

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Femme de

A quoi pouvait-on bien s'attendre? L'interview de la femme de Christoph Blocher parue dans la Berner Zeitung ne fait que mieux délimiter la place qu'on lui a assignée : à la maison pour attendre et servir son milliardaire de mari, à son bras en public. Après 46 ans de ce bonheur dans une cage si finement dorée, la femme du politicien ne regrette rien, non rien de rien. Et tandis qu'elle se lance sur la pente du bilan de sa vie, elle partage ses pensées profondes sur l'éducation, son domaine de prédilection. De son point de vue, une épouse qui n'en a pas besoin financièrement ne travaille "que parce que c'est la mode". Quand on sait le prix que coûtent aux cantons et aux communes élèves et étudiant-e-s, on se demande si le retour sur investissement arrivera un jour en ce qui concerne les "femmes de". La logique nationale chère à l'UDC pousse à s'interroger sur ce point : former des personnes pour qu'elles n'en fassent profiter que leurs propres enfants, est-ce citoyen ? Cela sert-il la communauté nationale ? Est-ce rendre à la Confédération ce qu'elle a donné ? Que chacun-e règle ça avec sa conscience...

Toujours est-il que selon elle, "on ne peut pas être cadre, avoir une famille et garder tout le salaire sans payer une assistance pour ses enfants. On ne peut demander à l’État de mettre sur pied des structures pour s'occuper des enfants". La vision traditionnelle de la famille vise ici à légitimer la place de la "femme de" dans la sphère privée. Sans cela, existerait-elle seulement ? Serait-elle utile ? Les peurs d'une "femme de" de devenir totalement invisible sont réelles. Celle qui donne l'interview n'échappe pas à la règle. Entretien (d'épouse) contre éducation (de la progéniture), tel est le contrat pas toujours durable dont disposent ces femmes qui ont tout intérêt à justifier l'importance de leur mission dans le cadre familial. Et il est toujours bon de le rappeler à la face du monde, surtout si Monsieur venait à l'oublier au bout de 46 ans de bons et loyaux services. C'est dire les angoisses qui agitent ces femmes surtout à l'approche de la ménopause, une fois que les enfants ont quitté le nid. Si nous osions un conseil pour votre tranquillité d'esprit, Mesdames, éliminez ce "de", qui n'a rien d'une particule et tout d'une chaîne, pour enfin être vous-même.